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Je suis Gangko
13 février 2012

Si tu savais... (2eme partie)

- Toute la nuit. Toute cette putain de nuit il a gueulé comme un goret, et ce malgré tout ce que j'ai pu lui faire ingérer.
Vers 4 h du matin les drogues avaient enfin commencés à avoir un effet plus positif et il s'est endormit. Sauf que maintenant, juste 7 petites heures plus tard, le voilà qui recommençait son cirque.
- Et vas y que je gueule parce que je crève de trouille. Et vas y que je fais un max de bruit en espérant que quelqu'un m'entendra, parce qu'on ne sait jamais hein, si le connard qui m'a enlevé est un foutu débile il n'est pas impossible qu'il n'ai pas prit la peine de m'enfermer dans un endroit ou personne ne pourra m'entendre expulser tout l’oxygène contenu dans mes putains de petits poumons...

Dan était à bout. L'avoir entendu crier une bonne partie de la nuit lui avait franchement frappé sur le système. C'était la premier fois qu'il faisait ça, et il n'était pas vraiment sur qu'il y en aurait une seconde.
- Personne sauf le connard en question s’entend bien sur. Parce que oui je t'entends très bien crier moi!
Il s'assit sur une chaise et se prit la tête entre les mains. Il devait se calmer. Il devait être très calme quand il irait le retrouver. Il savait ce qu'il avait à faire et il le ferait. Oh au début ç’avait été assez jouissif, ses plaintes ressemblaient à celles d'un petit animal qu'on écraserait.C'était mignon et pas mal bandant. Il avait même un peu gémi, il avait prit son pied ce fils de pute! Et pourtant dés que les injections avaient commencés à faire effet il s'est montré nettement moins coopératif. Les injections d’héroïne le rendait parano, désagréable, et lui permettait de pousser des cris effroyables, et ce pendant très très longtemps. Très vite Dan les avaient remplacées par celles de cocaïne en espérant le faire planer un peu. Mais ç'avait été peine perdue, on ne combat pas un bad trip ainsi.
Enfin au moins il avait essayé.

Jinta avait continué de crier, et lui avait continué de le piquer, augmentant régulièrement la dose de poison qui se propageait dans ses veines mais qui ne semblait pas en mesure de lui faire oublier la première injection, celle qu'il n'aurait jamais du lui faire.
Finalement Daniel se leva et se dirigea vers la pièce d'où provenait les cris. Il soupira devant la porte mais quand il redressa la tête toutes expressions et touts sentiments avaient disparus de son visage. Il ajusta ses lunettes et tourna la clef dans la serrure.

- Alors comme ça on est réveillé mon mignon?
Il posa ses yeux bleus dans ceux, injectés de sang, de son invité spécial. Un sourire chaleureux était accroché à ses lèvres mais ses yeux étaient plus froids que la glace. Même s'il n'était pas sur que Jinta s'en rendrait compte vu l'état dans lequel il devait se trouver.
- T'es qui? Détaches moi!
- Ça ne va pas être possible.
Jinta le foudroyait du regard. Si on mettait de coté son air complétement déboussolé et ses yeux rouges, il n'avait pas du tout l'air d'avoir baigné dans les substances illicites toute la journée et la nuit précédente. Néanmoins Dan ne lui laissa pas voir qu'il était particulièrement surprit,il se pencha juste sur son ventre, les mains derrière le dos, et observa les traces qu'avait laissé la seringue sans rien dire.
- Détaches moi enculé! DÉTACHES MOI BORDEL! Jinta recommençait à crier et Daniel ferma les yeux quelques secondes on secouant doucement la tête de droite à gauche comme pour désapprouver son comportement. Quand il les rouvrit ce fut pour offrir un sourire en biais à l'homme allongé face à lui.
- Impossible. Il retourna la tête vers le ventre nu et passa la langue sur les blessures comme pour les panser. Je n'en ai pas fini avec toi.
Jinta bouillonnait et criait après lui. Il était furieux. Mais que pouvait-il faire attaché comme il l'était?

Dan enleva ses mains de derrière son dos et les exposa pour la première fois depuis qu'il était entré dans la chambre. Le japonais réprima un gémissement, se souvenant peut être d'une partie de la nuit, et Daniel lui sourit à nouveau alors qu'il plantait son aiguille sous le nombril de son hôte et lui injectait une nouvelle dose de cocaïne.

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